Lingshan
Le Chi est un fleuve. Il guérit, il détruit, il relie tout ce qui vit.
Je ne suis qu’une pierre dans son courant, un souffle dans la brume.
Les origines
Il y a plus d’un siècle, niché dans une vallée perdue des Cimes Kun-Lai, se trouvait le Temple de la Lune Silencieuse. Accessible uniquement par des sentiers noyés de brume, ce monastère n’accueillait ni visiteurs, ni disciples avides de prouesses martiales. Il formait de rares moines à l’écoute du Chi, à l’observation du monde… et à la guérison de ses blessures invisibles.
C’est là qu’il y a une quarantaine d’année, naquit Lingshan, un matin d’automne où la brume recouvrait tout, si dense que même les cloches du temple semblaient lointaines. Sa mère, une herboriste du village de Binan, mourut en lui donnant la vie. Il fut confié aux moines — non par choix, mais parce qu’aucune autre voie ne semblait possible.
La jeunesse dans le silence
Lingshan grandit sans bruit. Tandis que les jeunes pandarens jouaient au combat ou à la cuisine, lui s’asseyait pendant des heures à observer une goutte tomber d’une feuille, ou la lente ouverture d’un bouton de fleur. Les anciens disaient : « Il n’a pas de voix, mais il écoute le monde. »
Il apprit l’art du Chi non comme une arme, mais comme une vibration subtile. Là où d’autres moines frappaient, lui posait la paume et guérissait. Là où d’autres enseignaient par des discours, il restait immobile… et ses amis comprenaient sans un mot.
L’exil volontaire
À ses 20 ans, une terrible avalanche emporta une partie du temple. Il fut un des rares survivants. Refusant de reconstruire ce lieu sacré, qu’il considérait désormais comme une offrande au monde, Lingshan partit.
Durant des années, il marcha seul dans la Pandarie. On le vit près du Lac aux étoiles, méditer trois jours sans boire. On raconta qu’il avait aidé une armée blessée en posant simplement ses mains sur les blessés… et qu’aucun d’eux ne souffrit de fièvre.
Mais jamais il ne resta. Il s’éloignait toujours avant que les louanges ne commencent. C’est durant ces années qu’on le surnomma le Gardien des Brumes, car il apparaissait à l’aube, quand la brume était encore épaisse, et disparaissait avec elle.
L’ère du chaos
Lorsque la Pandarie fut menacée par les forces extérieures — la Horde, l’Alliance, les sha — Lingshan refusa d’entrer dans la guerre. Mais il allait partout où il y avait des blessés, sans regarder leur bannière. On le vit à la fin de la bataille de Serre-du-Ciel, agenouillé entre les deux camps, chantant doucement pour ramener les âmes prêtes à partir.
Il affronta un jour un sha non par la force, mais par la compassion. Et on raconte que ce dernier s’est évaporé… incapable de corrompre un esprit aussi limpide.
Aujourd’hui
À 40 ans, Lingshan vit une vie d’ermite. Il vit parfois dans une grotte au bord d’un lac caché. Parfois dans un village dont les anciens reconnaissent sa silhouette. Mais c’est sur l’Ile du temps figé que vous aurez le plus de chance de le voir. Il s’y est installé, en retrait. Il ne cherche ni disciples ni honneurs. Pourtant, certains le trouvent quand ils sont perdus — dans leur corps, ou dans leur cœur.
Il ne parle que rarement. Mais ses silences soignent plus sûrement que mille paroles. Ses mains tremblent parfois, mais jamais lorsqu’il soigne. Il garde toujours sur lui une clochette fêlée, dernier vestige du Temple de la Lune Silencieuse, qu’il agite doucement avant chaque prière.
Ne cherche pas à repousser l’ombre. Allume une lanterne.
Même une seule flamme peut réchauffer le monde.
Lingshan est un pandarène moine Tisse-Brume (heal), affilié à la Horde pour les besoin du jeu, mais lui, est neutre.
Je RP avec les deux factions avec ce personnage, il n’a pas d’appartenance définie (usez de potion des langages pour RP avec lui si vous êtes de l’Alliance).
On peut le voir comme un sage, un érudit solitaire.
Je l’utilise vraiment pour faire du RP chill et cool, mais je n’exclut pas de le joindre à une guilde, si ça m’est proposé.
Il y a de grandes chances que vous ne trouviez Lingshan qu’en Pandarie. C’est une région que j’aime énormément et qui offre à elle seule largement de quoi étoffer une histoire pour un personnage. Toute son histoire s’y est déroulée.
Ca pourrait d’ailleurs être amusant de le jouer dans une grande capitale (Dornoval par exemple): il serait en pleine découverte de la civilisation hors de la Pandarie.
Pour l’heure, Lingshan est un Maitre cuisinier de Pandarie. Un talent qu’il utilise pour gagner sa vie, puisqu’il vend ses petits plats du coté de Micolline.
Il s’est spécialisé dans l’herboristerie et la calligraphie.
A t-il un lien avec un autre personnage ?
Pour le moment, aucun lien direct.
Rewan, alors qu’il était en lune de miel en Pandarie, l’a aperçu alors qu’il se promenait dans la forêt de Jade, au lever du jour. Lingshan était au sommet d’un escalier, près de la Taverne du Hozen (Bastion de l’Ordre de la Dahui). Il n’y eut qu’un échange de regard.